BUSTER COUSINS : Jacksonville (2011)
Musicians :
Tim Kelliher : Guitars, Lead Vocals & Ukulele
Mark “Getty” Emerick : Guitar and Dobro
Billy Delk : Hammond Organ and Piano
Barry Dean : Bass
Juan Perez : Drums
Mike Beausoleil : Bass – Tracks 3, 8 &10
Titles;
01 Incident at Bed Springs Creek
02 Lights of Jacksonville
03 Tennessee Wind
04 Livin Under the Law
05 Train, Train
06 Outlaws and Renegades
07Georgia Boy
08 Cries of Sorrow
09 Where’s The Love
10 Say Goodbye
Bonne pioche en ce début de printemps avec cette sortie du Buster Cousins Band et son album Jacksonville, qui sonne le retour de Tilly Kelliher qui nous avait gratifié en 2007 avec son compère Mike Galloway d’un ovni retentissant du tonnerre de dieu, Outlaws and Renegades, qui comptera dans la « southern rock music ». Ce coup-ci, c’est avec son cousin Mark Emerick, guitariste du Commander Cody Band, qu’il croise le fer d’où le nom de Buster Cousins. Mark avait sorti aussi un excellent opus à la même époque : Carolina Mountain Time. Et bien sur ce Jacksonville nos deux larrons panachent plusieurs styles qui ont généré le southern rock, comme la country music, mais attention là pas de superflu, que du ressenti, du vrai de chez vrai !
Cela ouvre par un court instrumental, « Incident At Bed Springs Creek » à forte consonance « Hillbilly Shoes » de Montgomery Gentry. Ensuite le clou du spectacle : « Lights Of Jacksonville », du sudiste pur jus pratiquement à introniser standard, déjà enregistré il y a presque deux années sur une compilation produite par Michael Buffalo Smith, en téléchargement seulement aux States (Various Artists Southern Rock Gritz Volume 4). Nos hommes y ont rajouté des chœurs ce qui la rend plus soft, je préférais la précédente version plus brute et plus méchante, mais sorry ce n’est qu’une affaire de goût.
Puis des choses bénites sortent de cet album en mid tempo agrémenté de guitares reptiliennes, que ne renierait pas Dickey Betts et son Great Southern, notamment sur les merveilleux morceaux que sont « Tennessee Wind », « Georgia Boy » et « Cries Of Sorrow » qui ensoleillent le tout de belles parties de guitare aux notes claires. Si on remontait le temps, Phil Walden les aurait signés pour grossir les rangs du Capricorn Team. Moins péchu que le Outlaws et Renegades de Galloway and Kelliher, l'album s'apparente plus dans la forme à celui de Mark Emerick, Carolina Mountain Time. De toute façon, il vous faut les trois, c’est ce que l’on fait de mieux actuellement dans ce vieux beau rock sudiste.
Jacques Dersigny